Bercée d'illusions
En vacances, je pensais que je pourrais avancer ma "brassière carresse" ... mais non
En vacances, je pensais que je pourrais avancer dans mon livre, voir même le finir ... mais non
En vacances, je pensais que je pourrais retrouver le sommeil ... mais non
En vacances, je me suis alors dis que si je m'épuisais en marchant, en courant, je dormirais profondément enfin... mais non
En vacances, je pensais que je pourrais me faire une petite soirée avec mon amoureux à papoter ... mais non
Au lieu de ça, je reviens fatiguée, épuisée, le moral en berne
et une très forte et méchante envie d'envoyer chier balader tout le monde !
Là, j'aurais juste envie un moment, qu'on s'occupe de moi, qu'on se demande comment je vais, et que je puisse répondre sans détoure et sans crainte d'être mal "jugée"
Là, j'aurais juste envie de ne plus avoir cette impression saugrenue, qu'il faut toujours que j'en fasse plus, que je n'ai pas le droit de me poser, de flancher ni de tomber.
D'où nous vient ce besoin de croire qu'on n'a pas le droit à ca.
D'où nous vient cette idée qu'on ne doit pas flancher, qu'il faut tenir coute que coute.
Est-ce nous insidieusement qui alimentons cette illusion ?
Pourquoi croyions-nous si fermement qu'une femme, non plutôt une maman, ne doit pas flancher ?
Pourquoi avons-nous ce sentiment d'être jugée quand on est en arrêt maladie ou quand on pose une journée pour souffler ?
Pourquoi ce sentiment de culpabilité rien qu'en écrivant ces mots, parce qu'il ne faut pas se plaindre, parce qu'il y a pire...
Alors on tient ... sans rien dire ...
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Edit. 03 mars
Pas d'inquiétude, je vais bien. Je suis arrêtée jusqu'à jeudi le temps de recharger les batteries.
Merci beaucoup pour vos messages et toutes vos attentions.
A très vite...